Une brioche inscrite dans l’ADN de chaque vendéen
Les références à la Brioche et à la Gâche Vendéennes sont ancestrales. Des écrits en font état dès le Moyen-Âge avec le terme de « Gâche ». La Brioche, quant à elle, tire ses origines des recettes du gâteau de la mariée grâce à son tressage et sa texture onctueuse. Une autre origine est souvent évoquée : la galette de Pâques qui, à travers sa recette, nécessitait beaucoup d’œufs.
La situation difficile de la France, au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, a favorisé la mise en place d’actions de solidarité dans l’ensemble du pays. L’association des « Vendéens de Paris », habituée des actions caritatives, a organisé en avril 1949, une vente de charité, au profit des Prisonniers de Guerre. L’association choisit de faire venir un grand nombre de spécialités vendéennes (gâteaux, mojette, jambon et Kamoc). On décida alors de créer la distinction entre la brioche dite « Parisienne » et la « Brioche Vendéenne », très différentes, afin d’éviter la confusion entre les produits.
L’avènement des congés payés en 1936, puis l’importance du tourisme en Vendée ont également favorisé l’essor de la Brioche Vendéenne. Des initiatives privées et le développement d’entreprises de boulangerie vendéennes ont par ailleurs permis de populariser la Brioche Vendéenne et de répondre à une demande croissante.
Traditionnellement, la Brioche et la Gâche Vendéennes sont associées à tous les moments de fête. A Pâques, ces gâteaux vendéens permettaient notamment d’utiliser l’abondance d’œufs, non utilisés pendant le carême. Encore aujourd’hui, elles accompagnent tous les moments heureux de la vie : baptême, communion, mariage…
A l’occasion d’une union maritale, le cadeau traditionnel du parrain et de la marraine était d’offrir une brioche, partagée entre les invités du mariage, au cœur de la nuit après avoir été portée à bout de bras pendant la célèbre danse de la brioche. Aujourd’hui encore, cette coutume reste un temps fort des festivités lors de ces célébrations vendéennes.