L’agneau en Vendée, la grande histoire
Dans les exploitations du territoire vendéen, la présence de troupes ovines est quasiment séculaire. Au fil des années, les races se sont petit à petit adaptées aux spécificités de la terre. L’élevage de brebis vendéennes, reconnues pour leurs aptitudes maternelles et leur qualités bouchères, a malheureusement été de plus en plus concurrencé par les marchés étrangers. Une nouvelle dynamique était nécessaire.
Au printemps 1990, quelques éleveurs connaisseurs et chevronnés, nouvellement installés, décident alors de se démarquer de l’agneau importé pour valoriser leur travail, leur savoir-faire, leur agneau de production locale.
Cette démarche pro-active est récompensée quelques années plus tard, en 1995 précisément, par l’homologation d’un cahier des charges « Agneau Label Rouge ». Ainsi salué pour sa qualité, la tendreté de sa chair rosée et la subtilité de son goût, il redevient alors un met d’exception apprécié par les consommateurs et les cuisiniers.
Ce nouvel engouement pousse la filière à se réorganiser et à s’extraire de la forte saisonnalité historique du produit. Bénéficiant de la crise bovine de 1996, la consommation se démocratise encore un peu plus et l’agneau vendéen est maintenant disponible toute l’année pour le plus grand plaisir des gourmands et des gourmets.
En 2000, deux coopératives s’unissent pour mutualiser leurs compétences et leur excellence. La démarche qualité est maintenant commune et c’est en 2012 que les deux cahiers des charges fusionnent pour créer le CDC unique Agneau Label Rouge 02/95, toujours en vigueur actuellement.