La symbiose entre le territoire et l’élevage

En Vendée, les bovins ont toujours accompagné l’histoire et le développement des hommes.

Dès la période gauloise, l’animal est utilisé pour son lait et sa viande obtenus docilement. Par la suite, vers la période révolutionnaire, il devient le partenaire idéal pour la culture du sol et sa force de travail est sans équivalent, notamment dans les terrains difficiles comme le bocage vendéen. Utilisé comme animal de trait, il participe alors à l’essor agricole du territoire et notamment à la culture des plantes fourragères, emblématiques de la Vendée, les choux. C’est d’ailleurs à cela que les vendéens sont parfois affublé du surnom de « ventre à choux ».

Les bœufs de travail, reconnus pour leur qualité et leur vaillance, sont alors exportés vers les territoires limitrophes. En parallèle, le savoir-faire des engraisseurs vendéens commence petit à petit à être nationalement reconnu et participe en partie à l’essor commercial des villes comme Nantes et Angers avec Paris. Appréciée pour sa gustativité, la race Chollet est d’ailleurs fortement prisée sur la capitale.

Après guerre, les rapports entre les hommes évoluent. La donne et les enjeux ont changé et par conséquent le rôle des bœufs également. Il faut maintenant répondre aux différents développements urbains voisins. Les exploitations se spécialisent, les techniques d’élevage évoluent rapidement et la production s’intensifie.

Aujourd’hui la Vendée est la référence qualité. Premier département national, il fournit à lui seul plus de 5% de la production de viande bovine avec pourtant moins de 1% de la surface !

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