Fruit de l’océan et de la passion des hommes

C’est au début de XVIIème siècle que la sardine commence à être pêchée.

À l’arrivée de 200 maures, bannis d’Espagne, les pêcheurs locaux apprennent alors de nouvelles techniques. La pêche au filet droit très fin et la méthode dite de « l’araignée » mur de mailles permirent la capture en grandes quantités de sardines.

Cela va alors profondément modifier le tissu économique local pendant les siècles à venir. A fin du siècle, le quartier de Saint Gilles comptait alors 194 embarcations et représentaient un tonnage annuel de 595 tonnes.

Entre 1830 et 1870, l’âge d’or

L’essor de la pêche à la sardine est considérable. Son mode de conservation évolue au fil du temps notamment grâce à la découverte de Nicolas Appert. Il trouve le moyen de « conserver pendant plusieurs années toutes substances animales et végétales » grâce à des flacons étanches et stérilisés par la chaleur…Il a inventé la fameuse conserve !

Appliqué à la sardine par Joseph Colin, ce procédé est amélioré par l’utilisation de l’huile d’olive et des boîtes métalliques soudées. C’est ainsi que les conserves de sardines atteignent un véritable statut gastronomique.

A St Gilles, le nombre de sardiniers augmente rapidement. En 1852 le port comptait 43 chaloupes et on estime qu’à partir de 1854, 30 embarcations par an sont construites à Croix de Vie. 10 ans plus tard, la pêche de la saison est alors évaluée à 20 millions de sardines.

Avec l’arrivée des filets tournants dans les années 1950 et plus tard les appareils ultrasons, les techniques de pêche s’améliorent sans cesse et les quantités augmentent sensiblement pour placer le port de Saint-Gilles au 8ème rang national aujourd’hui.

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