La tradition a du bon
La production porcine est inscrite dans la culture vendéenne depuis de nombreuses années et a connu une lente évolution au fil du temps.
Le territoire historique était le berceau d’une race ancienne aujourd’hui disparue, le cochon blanc du Poitou. Il était facilement reconnaissable avec son type concave et ses oreilles tombantes. Croisé au fil du temps avec différentes races comme la mayennaise de Craon, le cochon de Vendée est maintenant de la souche large white. Il fait moins de lard fumé et est idéal pour obtenir des jambons plus épais et plus concentrés en goût.
Au XIXème siècle, la production avait encore comme principale vocation de nourrir les locaux et d’assurer la pérennité des exploitations familiales. Le développement économique du territoire, notamment la présence de laiteries ou autres beurreries, a petit à petit favorisé le développement des cheptels, doublés entre 1840 et 1929.
Entre 1950 et 1975, la production s’intensifie mais reste majoritairement traditionnelle avec de petites unités d’engraissement. Les cochons sont alors nourris de lait écrémé additionné de farineux, de pommes de terre et de son. Certains fermiers décident même de les nourrir à la farine d’orge et de les laisser en totale liberté.
Sous l’impulsion des industries spécialisées comme la salaisonnerie de Pouzauges, les exploitations se professionnalisent peu à peu et la production atteint maintenant 345 000 porcs par an, ce qui place la Vendée au 12ème rang national.
C’est ce savoir-faire traditionnel et cette histoire particulière qui est mis en lumière et valorisé par le porc fermier de Vendée Label Rouge.